Médiathèque Montpezat : mois du film documentaire 2022
Médiathèque Montpezat : mois du film documentaire 2022 - UN MOIS DE NOVEMBRE POUR VOYAGER, DECOUVRIR, RENCONTRER, REVER...
Pour sa quatorzième édition du mois du film documentaire, la médiathèque municipale de Montpezat (07) s'intéresse aux films de réalisateurs africains.
Des aspects de pays tels que l'Angola, le Burkina Faso, le Congo, la côte d'Ivoire, la Guinée, le Niger et le Sénégal, seront découverts à travers des thématiques aussi variées que l'émigration intérieure, l'expression artistique (danse contemporaine, musique, théâtre, chant et poésie) pour dire une culture spécifique ou un combat pour la justice...
Cet événement culturel, très fédérateur pour les Montpezatiens et habitants des villages voisins, est idéalement situé à une période où les jours raccourcissent et où il est bon de s’évader et se passionner pour d’autres pays et d’autres genres.
Voici 11 ans, nous avons lancé un cycle de plusieurs années sur le thème du voyage et de la découverte de régions du monde. Après l’Amérique latine en 2011, les îles à travers le monde en 2012, la Chine et l'Asie de l'Est en 2013,le monde indien en 2014, L'Australie et la Nouvelle Calédonie en 2015, l'Asie centrale en 2016, le Proche et Moyen-Orient en 2017, le Grand Nord en 2018 , le Royaume-uni et en 2019, l’Afrique sera à l’honneur pour l’édition 2022.
A travers la projection de films documentaires en présence des réalisateurs, une exposition de photographies prises par des habitants locaux voyageurs, des échanges et témoignages sur certains de ces pays, l’objectif est de donner à voir, entendre, découvrir sous différentes approches : ethnologiques, artistiques, environnementales, sociétales...
Chaque projection donnera lieu à une discussion. Bien entendu, il ne s'agira pas de traiter de manière complète tous ces pays et situations, mais seulement d'apporter des regards, points de vue et éclairages différents, propices aux échanges.
UN PROGRAMME RICHE ET VARIE - Entrée libre à toutes les séances - Séances se déroulant à la médiathèque - PROJECTI0NS DE 7 FILMS DOCUMENTAIRES
Vendredi 4 NOVEMBRE
Dans le cadre du dispositif « les sentiers du doc » associant la Médiathèque départementale de l’Ardèche et les Toiles du doc de Lussas.
17h : projection suivie d’une discussion "ZINDER"
Réalisation : Aïcha Macky, France, 106 mn, 2015. VO sous-titrée français.
EN PRESENCE de julien Bossé, chef opérateur du film.
Synopsis : À Kara-Kara, quartier marginalisé de Zinder au Niger, historiquement celui des lépreux, règne une culture de la violence entre gangs. Certains jeunes tentent de s’en sortir, fonder une famille parfois et s’offrir un avenir autre que celui de la prison. La réalisatrice Aicha Macky, originaire de Zinder, filme au plus près leur quotidien partagé entre leur gang, la famille, la débrouille et cette volonté de sortir du cycle de violence dans laquelle ils se sont construits.
Extrait du journal LE POINT AFRIQUE : Kara-Kara, sur la colline de Zinder, est le quartier des parias, après avoir été celui où l'on parquait et soignait les lépreux. Depuis des années, des centaines de gangs nommés Palais, comme un pied de nez à la splendide demeure en terre construite au XIXe siècle pour le sultan – la plus haute autorité coutumière de la région – y sont nés. Ils défient l'État et sèment la terreur dans les autres quartiers de la ville, avec leurs muscles, leurs tatouages, leurs armes et leurs drapeaux. Patiemment, la réalisatrice Aïcha Macky s'est introduite au sein du gang Hitler, l'un des plus grands.
Elle a rapporté de ce voyage un film au plus près des vies difficiles de ses pensionnaires : des hommes musclés balafrés par les cicatrices des armes blanches, quelques femmes libres, un hermaphrodite. Forgés par la violence et fascinés par la force, Siniya, Bawo et Ramsess, les personnages du documentaire d'Aïcha Macky, y croient encore. Ils sont filmés au plus près de leurs vies difficiles, où le travail, parfois aux marges de la légalité, et la solidarité font surgir l'espoir d'une vie normale, un jour, pour eux et leur famille.
Mardi 8 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "MAME DIARRA & COMPAGNIE"
Réalisation : M. Pape Abdoulaye Tall - 2010, 52 mn, Sénégal, France. VO sous-titré français.
EN PRESENCE de Joëlle Janssen, monteuse du film.
Synopsis : Dakar - Dans les rues du Plateau, une flamme d’espoir est née : des filles ont décidé d’aller à l’école. Armées de leur seule volonté, elles veulent ainsi changer leur vie et échapper au destin de guide d’aveugle que leur ont tracé leurs parents depuis leur plus jeune âge. Pape Tall, travailleur social et poète, tente de les accompagner dans ce pari difficile, et nous plonge dans l’intimité des conflits et le combat que cela entraîne pour chacune d’elles.
Le réalisateur Pape abdoulaye tall, 65 ans est également écrivain, poète, nouvelliste, scénariste.
Parfois crédité sous le nom de Abdoulaye Tall, Pape Tall, Laye Tall. Il est connu pour "L'artisanat, les laissés pour compte ?" (1991, Co-Réalisateur), "Mame Diarra et compagnie" (2010, Réalisateur), "Dakar trottoirs" (2013, Auteur de la nouvelle / Co-scénariste).
Dès 1979, il crée l'association Afrique internationale culture dommou Africa, qui s'occupait de théâtre (avec une troupe) et d'actions sociales. Ensuite, il intégre Enda Tiers Monde (Dakar), comme travailleur social, où il s'occupe des enfants abandonnés ou de la rue.
En 1997, il fait un stage de perfectionnement à l'Institut National de l'audiovisuel (INA, Paris).
Il réalise en 1991, pour Enda Tiers Monde, le film institutionnel L'artisanat : les laissés pour compte, sur la situation de l'Artisanat au Sénégal.
En 2012, il réalise son premier film professionnel : le documentaire "Mame Diarra et compagnie" (2012, produit par Les Films de l'Atelier et Ardèche Images Production).
Mardi 15 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "EN ROUTE POUR LE MILLIARD"
Réalisation Dieudo Hamadi, France, Congo Kinshasa (RDC), Belgique, 2020, 88 mn.
Nombreuses distinctions :
• 2021 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques.
• 2021 • FIFAM - Festival International du Film d'Amiens • Amiens (France) • Grand Prix documentaire.
• 2021 • FIFDH - Festival du Film et Forum International sur Les Droits Humains • Genève (Suisse) • Prix Gilda Vieira da Mello.
• 2021 • FIPADOC - Festival International Documentaire • Biarritz (France) • Compétition Documentaire international.
• 2020 • Festival dei Popoli • Florence (Italie) • Concorso Internazionale.
• 2020 • DOK Leipzig - International Leipzig Festival for Documentary and Animated Film • Leipzig (Allemagne) • Colombe d'Or et Prix du Jury œcuménique.
• 2020 • TIFF - Toronto International Film Festival • Toronto (Canada) • Sélection.
• 2020 • Festival de Cannes • Cannes (France) • Sélection officielle.
• 2019 • Mostra Internationale d'Arte Cinematografica - Biennale di Venezia • Venise (Italie) • Prix du Jury - Aide à la post-production.
Synopsis : Depuis vingt ans, les victimes, pour la plupart mutilées, handicapées, de la Guerre des Six Jours à Kisangani en République Démocratique du Congo, luttent pour obtenir justice et des compensations financières. Révoltés par l'indifférence de leurs gouvernants, ils décident de se rendre à Kinshasa, sur une pirogue, et faire entendre leurs voix. A travers notamment le spectacle (théâtre et chant) qu’ils ont créé.
Vendredi 18 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "EXPERIENCE AFRICAINE"
Réalisation Laurent Chevallier, France, 2008, 94 mn.
Prix Enfance Jeunesse festival Traces de Vies Clermont-Ferrand.
Synopsis : Au collège de Marciac certains élèves ont choisi l’option-jazz dont l’objectif n’est pas forcément d’en faire des musiciens professionnels mais de parier que, grâce à la musique, la culture au sens large continuera à occuper une part importante dans leur vie future.
C’est dans cet esprit qu’arrivent au collège des musiciens de Guinée invités par le proviseur. Ils initient les élèves à un jazz joué avec les instruments traditionnels africains puis les emmènent à Conakry, sur le continent noir où sont les racines du jazz et partagent un moment de leur vie avec eux. Une bien belle expérience, unique et émouvante…
Samedi 19 novembre
Soirée africaine, salle polyvalente, avec :
Spectacle traditionnel de chant et danse des masques avec musiciens et danseurs professionnels de l’assoc pimentée. Et repas africain (9€) sur réservation au 06 21 67 28 29.
Mardi 22 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "ESPOIR-VOYAGE"
Réalisation Michel K. Zongo, Burkina Faso, France, 2011, 81.
Sélections et distinctions :
• 2021 • Stlouis'Docs - Festival du film documentaire de Saint-Louis • Saint Louis (Sénégal) • Sélection.
• 2012 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques.
• 2012 • Berlin documentary forum • Berlin (Allemagne) Sélection.
• 2012 • Cinéma du réel.
" Au Burkina Faso, l'émigration des jeunes vers la Côte-d'Ivoire est comme un rite, un passage au statut d'adulte. Mais normalement, la règle est de partir pour revenir. Dans cette aventure, beaucoup sont ceux qui ne reviennent pas, et cela pour diverses raisons que ceux qui sont restés ne peuvent sans doute pas comprendre.
Joanny, mon grand frère, a brusquement quitté la famille un matin de l'année 1978. Après 18 années d'absence, alors que nous étions sans nouvelles de lui, Augustin, un cousin qui revenait de la Côte-d'Ivoire, nous annonça que Joanny était décédé. Pour essayer de comprendre ce qui a poussé mon frère ainé à partir alors qu'il avait à peine 14 ans, je refais ce même voyage depuis Koudougou (Burkina Faso) jusqu'en Côte-d'Ivoire, à la recherche de ses traces et de son histoire.
Dans ce film, j'entreprends le voyage, avec ce même autocar, sur ce même chemin avec ceux qui émigrent, un peu comme mon frère l'a fait lui-même, je l'imagine, il y a 32 ans.
Avec ce trajet, à travers les multiples rencontres avec ceux qui continuent de partir, avec ceux qui sont déjà partis, je recueille des témoignages et des réflexions sur la rupture, sur le départ, sur la question de l'émigration sous toutes ses formes.
Combien de gens aujourd'hui espèrent qu'un jour quelqu'un de proche, parti il y a fort longtemps, reviendra ? Combien sont ceux qui ne croient pas au décès d'un proche parti un beau matin et qui n'est plus revenu, parce qu'ils n'ont rien pour faire le deuil, hormis une banale information rapportée par une tierce personne ?
Qui sont ces jeunes émigrées qui continuent de partir vers la Côte-d'Ivoire, à la rechercher du bonheur, ne sachant pas trop ce qui les attend "de l'autre côté", et parmi lesquels certains ne reviendront jamais ?
Le film est construit sur mon propre voyage à la recherche du parcours de mon frère, de ses motivations, de ses doutes et de son errance. Ces questions traverseront le film du début jusqu'à la fin. Elles tendront le récit."Michel K. Zongo
Présenté en 2012 à la Berlinale, au Festival Hots Docs à Toronto et au festival Cinémas du réel, ce road-movie poignant retrace le périple du réalisateur sur les traces de son grand frère, disparu en Côte d’ivoire dans les années 80. Road movie poignant, le film appréhende avec finesse la complexité des migrations Sud-Sud, et le devoir de partir vers l’Eldorado ivoirien pour exister aux yeux des siens. Espoir-Voyage est aussi le récit d’une absence, la tentative de faire exister un fantôme à travers la parole des autres, les vivants, qui en évoquant le disparu racontent aussi les espoirs déçus et la dureté de l’émigration.
VENDREDI 25 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "ECOUTE LE FLEUVE"
Réalisation de Marie Lorin et Franck Guillemain ? Sénégal, France, 2021, 52 mn.
Réalisé avec la collaboration des Soubalbés du département de Podor (Sénégal). EN PRESENCE de MARIE LORIN, réalisatrice et docteure en littérature orale.
Synopsis : Face aux bouleversements majeurs advenus dans le Bassin Versant du fleuve Sénégal : transformation du fleuve en frontière, construction de barrages, changements environnementaux, développement agricole, les Soubalbés, pêcheurs et maîtres des eaux, tentent de conserver un mode de vie où le fleuve n’est pas une simple ressource à exploiter mais aussi un monde où les relations se tissent, où le fleuve parle et où la poésie porte les savoirs liés à l’expérience d’une vie au bord du fleuve.
Ibrahima Maal, Diâltâbé de Podor, responsable des pêcheurs, nous fait découvrir les changements advenus mais aussi les capacités de résilience et de résistance de ce peuple de l’eau.
POUR EN SAVOIR PLUS : Le fleuve Sénégal est la source commune d’un espace géographique, humain, culturel et linguistique unifié : le Foûta Tôro. Dans cette société hiérarchisée, composée de locuteurs du poulâr (pulaar), variante dialectale du peul, une catégorie socio-professionnelle est particulièrement proche du fleuve : la communauté des Soubalbés (sg. cuballo, pl. subalɓe)
Liés à l’eau et à la pratique de la pêche, les soubalbés font partie de la catégorie des hommes dits « libres » dans une société foûtankée qui voit sa population se répartir en trois groupes distincts : les familles dites « nobles » (pl. rimɓe, sg. dimo), car détentrices de l’autorité, les artisans (pl. nyeenyɓe, sg. nyeenyo), les descendants d’esclaves (pl. maccuɓe, sg. maccuɗo).
Les soubalbés sont définis par leur rapport à l’eau. Pêcheurs, ils ont longtemps fourni à la population du Foûta le poisson consommé lors des repas. Mais leur rôle ne s’arrête pas là, ils sont chargés d’assurer la sécurité sur les rives du fleuve. C’est pourquoi, ils sont aussi chasseurs, traquant et parfois tuant les animaux aquatiques tels que les crocodiles ou les hippopotames qui auparavant provoquaient de gros dégâts humains sur les bords du fleuve. Ce rôle de protection est bilatéral : ils sont chargés de protéger les hommes du fleuve et inversement. Le pékâne (pekaan) est une poésie chantée a capella propre aux Soubalbés. Cette poésie encore très dynamique au Foûta Tôro est déclamée lors de diverses festivités.
Elle est composée en grande partie de longs passages descriptifs appelés jaraale qui narrent l’itinéraire des poètes au bord du fleuve Sénégal. Ils passent en revue les lieux parcourus, les personnes rencontrées, les histoires entendues, faisant ainsi de cette poésie une véritable cartographie sensible du fleuve Sénégal et de son bassin versant. En effet, si cette poésie évoque le fleuve, elle décrit aussi les terres attenantes, avec ses reliefs et réseaux fluviaux, ses mares, etc. Elle propose ainsi une terminologie extrêmement variée et précise des différentes formes géomorphologiques mais aussi des processus hydrologiques et des usages.
MARDI 29 NOVEMBRE
17h30 : projection suivie d’une discussion : "AU-DELA DE MES PAS"" titre originel :« Para Lá dos Meus Passos"
Réalisation de Kamy Lara et Paula Agostinho, Angola, 2019, VO portugais, sous-titré français, 67 mn.
Elu meilleur documentaire, San Francisco Dance Film Festival, Etats-Unis 2020.
Synopsis : Lors de la création de la pièce (Des)Construção de la chorégraphe Mónica Anapaz pour la saison 2017 de la Compagnie de Danse Contemporaine d'Angola, sept danseurs (dont un en fauteuil roulant) explorent les concepts de tradition, de culture, de mémoire, d'identité, questionnant la transformation et la déconstruction de ces thèmes dans leur propres vies.
La plupart d'entre eux - venant d'autres provinces du pays - apportent avec eux des souvenirs et des traditions lorsqu'ils se déplacent vers la réalité trépidante, erratique et frénétique de la capitale.
Au profit de l'intégration, il y a un besoin d'abdication partielle de ce que nous sommes et le besoin de créer une nouvelle identité, en réfléchissant à ce qui reste original en nous au fil des différents chemins de vie que nous traçons.
POUR EN SAVOIR PLUS : « En octobre 2016, le spectacle « Ceci N'est Pas Une Porte » de la Companhia de Dança Contemporânea de Angola a été créé dans un petit auditorium du centre-ville de Luanda. A cette époque, nous connaissions un climat politique tendu. Des militants ont été arrêtés et condamnés. Le pays semblait être dans une cocotte-minute prêt à exploser à tout moment.
Sur scène, les danseurs dansaient confinés dans de petites boîtes faiblement éclairées, peinant à s'exprimer dans un espace exigu et étouffant. C'est à la fin de cette heure de spectacle que l'idée de ce documentaire s'est implantée dans ma tête. Quel chemin ont emprunté ces danseurs pour arriver sur scène ? Comment pourrais-je, à travers le cinéma, poursuivre le débat commencé sur scène ?
C'est ainsi qu'au début de l'année 2017 j'ai entrepris d'accompagner la construction du spectacle du CDCA pour cette saison, de l'émergence de l'idée à sa transformation en mouvements de danse et de chorégraphie.
"Para Lá dos Meus Passos" utilise le spectacle comme point de départ pour accompagner la réflexion des danseurs sur les thèmes explorés tout au long de la pièce : leurs origines, leurs traditions, la perte d'identité et la construction d'une nouvelle, imposée par le temps et en passant d'une zone rurale à une Luanda urbaine. Une histoire similaire pour tant d'Angolais.
Ce chemin d'adaptation suppose la mutation inéluctable de vos rêves, valeurs et attentes. Non seulement en tant que citoyens, mais aussi en tant qu'artistes. La vision de Luanda comme une grande scène pour son art se heurte à la prise de conscience que la reconnaissance de la culture et de la danse ne dépend pas seulement de leur résilience, de leur discipline ou de leur capacité à s'équilibrer dans le chaos de cette nouvelle réalité urbaine et capitaliste.
En tant que réalisatrice angolaise essayant de faire des films en Angola, il est impossible de ne pas m'identifier aux angoisses, aux rêves et aux transformations que j'ai appris à connaître des danseurs. A travers ce film, j'ajoute ma voix à la leur, à celle de la Compagnie et des citoyens du monde qui ont peur d'oublier qui ils sont, d'où ils viennent et qui réfléchissent à ce qu'ils ont peut-être déjà perdu en chemin. » Kamy Lara.
NOTA BENE : La danse contemporaine se distingue notamment des danses classiques et modernes par une grande mobilité du buste, une grande fluidité et de nombreuses techniques de travail au sol. D'autre part, la danse contemporaine introduit d'autres arts ou même de la technologie dans ses représentations.17 juil. 2020.
Quand est née la danse contemporaine ?
Jusque dans les années 20, la pratique de la danse était très encadrée. La danse classique était construite autour de règles très strictes. Las des contraintes du ballet classique, des danseurs et danseuses ont commencé à intégrer de nouvelles positions, de nouveaux mouvements et de nouvelles tenues vestimentaires dans leur pratique de la danse. La danse moderne était née.
Après la Seconde Guerre Mondiale, à partir de 1960, Merce Cunningham, un chorégraphe américain, va révolutionner la danse moderne en introduisant justement des mouvements non chorégraphiés. Les mouvements puisent l’utilisation de la gravité et du poids du corps dans la danse moderne tout en conservant de la légèreté et de la fluidité. La danse contemporaine est née.
En France, Alwin Nikolais crée à la fin des années 70 le Centre national de danse contemporaine qui contribuera à développement ce style dans le pays.
Danse contemporaine africaine : La danse contemporaine africaine s’est réellement développée à partir de la fin des années 90. Longtemps marquée par le ballet apporté par la colonisation, la danse contemporaine africaine représente une libération, une décolonisation, et puise à la fois dans les racines du continent et dans la modernité.
++D'infos / Renseignements :
Du 2 novembre au 15 décembre, à la médiathèque : Exposition photographique d'habitants locaux ayant vécu ou séjourné dans ces pays d’Afrique. 3 projections-rencontres avec les scolaires. Et tout un fonds de livres, CD, DVD sur ces pays grâce à l’appui de la Médiathèque Départementale
Organisation : médiathèque municipale de Montpezat sous Bauzon
Christine Roure
04 75 87 29 41
mediatheque.montpezat07@gmail.com
www.montpezatsousbauzon.fr
20 €
CHOMERAC
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20 €
CHOMERAC
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20 €
CHOMERAC
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Chapelèche
07190 Gluiras |
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Tardonondette
07170 Mirabel |
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L’Astic
07150 Vagnas |