NOURRIR LE DIALOGUE INTERIEUR pour ne plus s’éloigner de soi-même
NOURRIR LE DIALOGUE INTERIEUR pour ne plus s’éloigner de soi-même :
Notre intériorité est peuplée de sensations, d’émotions ou d’idées qui parfois s’entrecroisent, s’emmêlent ou s’opposent. Prendre conscience de ce qui vit et s’agite en nous, le mettre en mots, est la première étape permettant de créer, d’amplifier ou de préciser le dialogue avec soi-même afin de recontacter notre unité et notre force intérieure.
Observer les différentes parties de nous-mêmes redonne fluidité à l’existence, notamment lorsque nous nous penchons sur celles qui sont en conflit entre elles, celles qui dévorent notre énergie, celles qui nous empêchent d’avancer.
Apprivoiser ces « sub-personnalités », les laisser dialoguer à l’intérieur de nous, voilà deux des enjeux de la réunification à laquelle chacun aspire. J’utilise le terme de « désidentification » pour dire qu’il ne s’agit pas de rejeter ou de se priver d’une partie de nous, mais bien de prendre de la distance, d’accéder à la transformation et à la réconciliation entre des éléments contradictoires.
Pour se faire, il s’agit de préciser que le dialogue interne n’est pas une rumination, un ressassement stérile mais bien un dialogue authentique et sincère avec soi-même.
Pas si facile ? Notons que c’est un des rôles de la psychothérapie et plus généralement du « travail sur soi » que d’aider chacun à rétablir ce dialogue interne et une certaine bienveillance vis-à-vis de soi-même, même vis-à-vis des aspects qui déplaisent. Accompagner une personne sur ce chemin c’est aussi passer du « discours sur » à « l’expérience » car le dialogue interne est avant tout un vécu privilégié avec soi.
Partant de là, on observe que communiquer avec soi-même permet de relancer le mouvement interne de vie et de favoriser son développement, son intensité.
Ajoutons qu’il est parfois nécessaire de se retirer dans notre intériorité pour ensuite mieux communiquer avec son entourage.
Enfin, le dialogue intérieur par le biais de la dimension symbolique, ouvre les portes de notre imaginaire non pas pour fuir la réalité mais pour la rendre plus féconde.
Le psychiatre et psychosynthèsiste A. Alberti va plus loin. Il nous invite à percevoir notre « ambiance interne », la vibration qui résonne en nous de façon à accéder à un dialogue au-delà de soi, et donc au niveau de l’inconscient collectif. Car même si cela peut paraître paradoxal, c’est aussi par l’introspection et le recentrage que nous pouvons contacter une dimension plus large que notre propre individualité, et nous sentir d’avantage appartenir à l’humanité.
Le dialogue intérieur au service du discernement, d’une certaine sagesse c’est un des possibles qu’explore aujourd’hui la « psycho-écologie », approche qui m’intéresse particulièrement car elle inclut la notion de groupe et de relation à la nature.
C’est dans cet esprit qu’au mois d’octobre prochain je participerai au stage d’automne organisé par l’association «Ardèche Bien Etre-Artisans du Bien Etre ». Il se déroulera au château de Liviers à Lyas. Nous serons 7 animateurs à vous proposer différentes techniques en synergie.
Les sept animateurs de ce stage :
Angélique Montagnier : somato-thérapeute.
Robert Coquegniot : Massage sensitif.
Muriel Shérif : Qi Gong.
Michel Leynaud : Photo-langage.
Liliane Gabel : «Rencontrer son être intérieur en modelant la terre ».
Josine Zon : Yoga du son et dances of peace.
Pascale Bernard : Méthode ESPERE et Psychosynthèse.
Article de Pascale BERNARD psych-praticienne et formatrice en Psychosynthèse
Formée à la méthode ESPERE par J.Salomé et M. Daumas
Membre de la direction collégiale d’Ardèche Bien Etre
Mirabel 07 170 – 06 72 04 05 58
10 €
CHOMERAC
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20 €
CHOMERAC
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50 €
CHOMERAC
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33 avenue Olivier de Serres
07120 Ruoms |
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Route de Treydos
07310 Saint-Martial |
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225 Chemin du Mas de Dumas
07700 Gras |