LIVRE ARDÈCHE : VESSEAUX
LIVRE ARDÈCHE : VESSEAUX - ROUTE DES EGLISES ROMANES DE LA VALLEE DE L’ARDECHE :
Vesseaux est l’un des nombreux villages qui, à l’époque médiévale, s’est formé autour de son église paroissiale et d’un prieuré. Déjà viguerie carolingienne, la plus importante du Bas-Vivarais, Vesseaux connut un nouveau développement au XIIe siècle, avec l’arrivée des moines bénédictins de la Chaise-Dieu. Ce sera le début d’une prospérité économique qui durera pratiquement jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
C’est cette histoire que raconte cet ouvrage à travers tous les aspects : géographique, géologique, archéologique et architecturale.
En se laissant guider par l’écriture nuancée des auteurs qui ont su mettre toutes leurs connaissances de spécialiste à la portée de tous. L’amateur d’histoire locale, les habitants de Vesseaux à la recherche d’un passé ou le touriste de passage, auront le plaisir de voir leur curiosité satisfaite et redécouvriront combien le passé est resté étonnamment présent.
Ce livre, remarquable par la richesse de sa documentation, apporte une précieuse contribution à la connaissance de notre patrimoine.
L’église romane de Vesseaux (fin XIIe, début XIIIe siècle) est l’œuvre des moines bénédictins de la Chaise-Dieu venus, au début du XIIe siècle, y fonder un prieuré par suite d’une donation faite par l’évêque de Viviers à leur abbaye. Elle a été construite sur les fondations et sur les restes d’une église antérieure dont elle a conservé le schéma architectural.
L’existence de cette église paroissiale primitive, chef-lieu d’une importante viguerie carolingienne, est attestée par le Bref d’Obedience de la Charta Vetus (950). Cette église ne comportait à l’origine que deux travées. Par suite de l’accroissement démographique du XIIe siècle et par le fait qu’elle se trouvait sur une voie de pèlerinage (la voie mariale), les moines lui ajoutèrent une troisième travée.
De nombreux éléments de cette église primitive furent alors réemployés : colonnes, chapiteaux, portail (classé Monument Historique), sculptures dont son célèbre tétramorphe, le seul dans cette configuration, dans tout le Bas-Vivarais.
Comme beaucoup d’églises de notre région, et le bourg fortifié ne comportant pas de castrum, au XIVe siècle, pour répondre aux injonctions du pouvoir royal, une tour de défense sera édifiée contre l’église en grande partie avec des matériaux de récupération et dans laquelle on trouve de nombreux signes lapidaires provenant de l’église primitive. On en profita pour restaurer le chœur, le transept et la chapelle nord à l’aide d’arêtes nervurées.
A la Renaissance, on lui adjoignit deux chapelles latérales : l’une au XVe siècle, au sud, près de l’ancien cimetière, sous le vocable du Saint-Sépulcre, l’autre au XVIe siècle, au nord, de style gothique, construite pour la famille de Surville. On transforma également, à cette époque, la tour-donjon en clocher.
Quelque peu malmenée au cours des guerres de religion du XVIIe siècle, elle eut surtout à souffrir des outrages du temps : ce qui lui valut extérieurement dans ses belles parties romanes des réparations souvent hâtives et parfois bâclées.
Cependant, à l’intérieur, elle a conservé toute sa structure d’origine.
Lors de la création d’un couvent de religieuses au XIXe siècle une chapelle pour celles-ci lui fut accolée au sud.
Son clocher, surélevé au XIXe siècle, puis restauré au XXe siècle, se remarque de loin par sa flèche aux tuiles polychromes.
Infos :
Edition Dolmazon : Tél : 04 75 29 03 97.
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Domaine du Planas - D359
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Quartier Le Pestrin
07380 Meyras |