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TOURISME

VILLAGE D'ARDECHE : VIVIERS - CAPITALE DU VIVARAIS

VILLAGE D'ARDECHE : VIVIERS - CAPITALE DU VIVARAIS

VILLAGE D'ARDECHE : VIVIERS - CAPITALE DU VIVARAIS

Viviers, capitale du Vivarais, petite ville portuaire au bord du Rhône, voit chaque année près de 100 000 visiteurs passer.

Porte de l'abris viviers
Voici quelques lieux à découvrir ou revisiter dans la vieille ville :

Place de la Roubine : C’est la place principale de la ville et celle par laquelle on arrive. C’est là que se trouve le marché tous les mardis.

Au Moyen-Age on y trouvait des chauchières , fosses où l’on laissait macérer les peaux de bêtes avant de les sécher dans les coyratières, petites tours avec des ouvertures.

La place actuelle  a été aménagée en 1860 quand on abattit le mur d’enceinte de la ville basse. Elle comptait autrefois cinq cafés et plusieurs commerces, dont le fameux café chinois qui est remplacé aujourd’hui par une poterie.

Cet édifice qui date de 1904 et qui a été conçu par l’architecte Baussan est typique de cette époque et mérite un petit coup d’œil. Quant à la place, elle a connu de nombreuses inondations et la dernière en date est celle de 2003, et a marqué bien des esprits

Rue chèvrerie : On entre dans cette petite rue après avoir traversé la place de la Roubine. Rue étroite et colorée, c’était la rue des tanneurs et bouchers.

Elle est composée de petites habitations qui datent du XIVème siècle et qui sont faites sur le même modèle : un local au rez de chaussée où on enfermait les animaux. Ceux-ci chauffaient le premier étage où on logeait, et enfin au dernier étage, sous le toit, on stockait les marchandises ou on disposait de séchoirs.

Cette ruelle dont l’ambiance se rapproche des quartiers italiens ou espagnols  est particulière et ses habitants étalent les soirs d’été leurs tables et chaises pour profiter d’un peu de fraicheur qui leur manque dans ces maisons étroites.

Grande rue : Elle divise le vieux centre du nord au sud Jadis pleine de commerces  elle était une artère majeure .

Les hôtels particuliers qui l’occupent, les portes sculptées du XVIIIème que l’on peut encore y admirer, les fenêtres à meneaux, et les fenêtres  géminées encore visibles sur bien des façades témoignent du riche passé de cette rue et de l’existence de demeures somptueuses ayant appartenu à des familles prestigieuses telles que la famille de Beaulieu.

Les spécialistes voient en Viviers un musée à ciel ouvert où chaque mur parle et révèle son histoire.

Place de la République : C’est l’unique espace ouvert de la ville basse. Anciennement Place du marché trois rues y convergent. Elle était composée de nombreux commerces dont la pâtisserie Buffet que de nombreux habitants regrettent encore.

En bout on peut  admirer la Maison de Lestrade qui servit de Mairie pendant près de trois siècles.  Maison des Consuls, de nombreuses décisions pour la ville y furent prises. Ce bâtiment classé contient des fresques du XIII ème siècle ainsi qu’un escalier en vis.

Il a été racheté par un promoteur immobilier qui veut en faire des appartements de standing. Les premiers travaux de rénovation n’ont pas encore été initiés. Au N° 1 le chanoine de Banne raconte dans ses écrits que le Cardinal de Richelieu y passa la nuit en 1642. Il était en voyage sur le Rhône et s’arrêta à Viviers. Souffrant d’un ulcère au bras, on le transportait sur une civière pour ses déplacements.

La demeure à l’époque disposait d’un escalier en vis où la civière du Cardinal ne pouvait pas passer et donc une rampe en bois fut conçue pour l’occasion.

Place Honoré Flaugergues : Ce célèbre astronome et autodidacte vécut et mourut dans une maison de la place au N° 11 où une plaque commémorative le rappelle. Il fut notamment consul de la ville et enquêta sur les conditions de travail des ouvriers qui travaillaient dans la fabrication de la soie et des étoffes.

Dans cette maison figurent sur les murs des plaques avec des inscriptions diverses écrites en latin qu’il découvrit lors de fouilles réalisées à Alba la Romaine. Elles ont été datées du VIème siècle. Mais c’est surtout la maison de Noël Albert que l’on distingue par sa façade Renaissance éclatante,  depuis qu’elle a été nettoyée en 2013. Il n’est pas difficile pour le visiteur de retrouver l’histoire de ce personnage de Viviers ainsi que l’histoire de cette maison dont tous les habitants sont fiers.

Papiers Peints Viviers
Ont été retrouvés dans cette demeure des papiers peints panoramiques datant de 1820 qui ornaient le salon de Monsieur Vernet, un riche propriétaire terrien. Ces papiers peints  réalisés par la Maison Dufour à Paris représentent des paysages de la baie de Naples.

Décollés pour être protégés en 1944, puis restaurés en 1986, ils deviennent propriété de la ville quand la Mairie rachète la Maison des chevaliers en 1936. Oubliés dans les archives, ils réapparaissent en septembre 2015 où l’on découvre que Viviers est l’unique possesseur d’un trésor : un paysage complet de trente-trois lés.

Maison des Chevaliers
Rue du château : Une rue montante qui mène au quartier canonial et mentionne un château. Même s’il n’y a jamais eu de château à Viviers. Mais elle mène bien à la cathédrale Saint Vincent où l’on peut voir la Cathedra, siège de l’Evêque.

Il s’agit d’une petite rue pavée bien caractéristique de l’époque Renaissance avec ses habitations étroites, ses fenêtres à meneaux. Au N° 5 se trouve la maison  Borne qui appartenait sans doute à un chanoine. Celui-ci avait probablement des obligations à l’extérieur de la ville haute, ce qui expliquerait la localisation de cette maison en dehors des murs d’enceinte du quartier canonique.

Derrière la porte en arc brisé, une cour intérieure, l’unique de la rue.

Cour Privée Viviers
Rue du fournas : A travers ce nom il n’est pas difficile de deviner qu’un four banal s’y trouvait. C’est là que les Chanoines y faisaient cuire leur pain ainsi que les habitants du quartier. Dans le quartier canonique aucune activité commerciale n’était autorisée. Seules la prière, le recueillement devaient prévaloir.

On dit que Viviers , évêché depuis presque seize siècles, a gardé jusqu’à nos jours cette solennité qui  la caractérise. La présence du four communal a inspiré le nom des rues voisines : impasse de la brioche, du pain bis…

Porte de la Gâche : Elle date du XIVème siècle et permettait au visiteur de pénétrer dans la ville haute. Durant la Guerre de cent ans, la ville dut renforcer son système de défense et construisit cette porte défensive où un guetteur surveillait les entrées. 

Des rondes étaient assurées la nuit et les habitants de la ville y participaient à tour de rôle.

Place de la Plaine : Aujourd’hui c’est une jolie place avec de grands platanes. Mais quand la cathédrale fut construite au XIIème siècle, c’était là où se trouvait la salle du Chapitre, le Réfectoire et le cloître. Une salle accueillait aussi les pèlerins et les mendiants.

Ce qui resta du cloître fut ensuite démoli au XVIIIème siècle. En 1976, on entreprit des fouilles pour y retrouver des vestiges de ce cloître. C’est ainsi que des fragments de sarcophages datant du IIIème siècle y furent découverts que l’on peut voir dans la cathédrale.

Sur le côté de la place on peut voir un immense édifice qui appartenait à la Communauté des Sœurs de Saint Roch. Cette maison est désormais en vente, les dernières religieuses ayant quitté récemment le bâtiment devenu trop grand et trop coûteux pour elles.

Couvent de Saint-Roch
Place de l’ormeau
 :
Un immense ormeau se tenait sur ces lieux et donna le nom à cette jolie place tranquille et paisible. Il avait sept mètres de circonférence mais dut être abattu car il fut carbonisé par la foudre. De la place on peut emprunter la porte de la Gâche, deuxième accès à la ville haute élargi et renforcé au XVIème siècle .

Il permet maintenant aux voitures d’arriver au quartier mais le passage reste étroit et sinueux.

+ D'infos / Renseignements : 
Article rédigé par Marie-Anne ZUCCA, Présidente de l’association de quartier ACTHIV.
23 Rue du Château 07220 Viviers.

Agenda  : Exposition de copies des papiers peints du XIXème siècle de la Maison des chevaliers. Permanence tous les jours de 10h à 19h. Fermé entre 12h et 15h.

Vide –grenier BROC à TA PORTE le dimanche 11 septembre de 8h à 18h dans les rues du centre ancien.

Fête de la Renaissance, le 8 et 9 avril 2017, première édition.

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