Jérémy « Tchouf » Mérirès – Début de saison DRIFT 2017
Jérémy « Tchouf » Mérirès – Début de saison DRIFT 2017
A 28 ans et après 10 ans de carrière dans le stunt moto, Jérémy Mérirès, ardéchois d’adoption depuis 2 ans, s’est lancé presque « par hasard » dans le drift auto, en 2016.
Une première saison instructive bien que parfois difficile, qui lui a permis d’assurer sa saison et ainsi de dégotter des sponsors pour la saison 2017.
Le DRIFT, c’est quoi ?
Discipline automobile née au Japon dans les années 80, le DRIFT consiste à glisser le plus rapidement possible, avec le plus d’angle possible, en suivant une trajectoire idéale imposée par des « clipping points » (des points de repère, souvent des marquages au sol par exemple).
Les compétitions se déroulent en « battles » par deux pilotes, chacun partant en leader puis en suiveur, sur deux runs. Trois juges notent les battles, qui déterminent un gagnant.
Le DRIFT a connu une forte évolution ces dernières années, notamment en termes de préparation des voitures, avec de très grosses puissances et des châssis très affutés.
La saison 2016
Pour une première saison, elle n’a pas été de tout repos : les casses mécaniques à répétition n’ont pas permis à Jérémy de s’exprimer au volant de sa voiture, qui a dû subir plusieurs changements de moteur dans l’année, et s’est vue amputée d’une grande partie de sa puissance.
Une année difficile, durant laquelle Jérémy a quand même pu assurer ses compétitions et produire beaucoup de vidéos qui ont faits le buzz sur le web : plus de 2 millions de vues !
Après 10 ans de stunt à haut niveau, pourquoi le DRIFT ?
Le stunt est une discipline exigeante, physique et relativement dangereuse. On peut s’estimer heureux quant au bout de 10 ans, on n’a subi que quelques fractures. Le DRIFT moto a également vu le jour ces dernières années, notamment avec la compétition « Superbike Drift », créée par Jérémy il y a deux ans.
Les chutes sont nombreuses, et le mental se doit d’être solide ! Le DRIFT automobile s’en rapproche beaucoup, mais le risque physique est bien moindre. Pour Jérémy, c’est une discipline dans laquelle le plaisir est le même, les risques en moins, et le mental en plus : après avoir fait des tonneaux en moto pendant des années, on a beaucoup moins peur en voiture !
Quoi de neuf en 2017
Après cette première saison durant laquelle Jérémy a subi sa voiture, il a décidé de passer à l’étape supérieur : s’en séparer, et construire une auto de A à Z grâce à HP Engineering (préparateur de talent basé à Châteauneuf du Rhône).
Peu d’hésitation dans le choix de la voiture, Jérémy ayant décroché de nombreux sponsors grâce à sa saison 2016 : ce sera une Toyota Supra MK4, voiture dont Jérémy a toujours rêvée.
Et comme si cela ne suffisait pas, Nadia Boudjenane, organisatrice du Wheels Fest (l’un des plus gros évènements sport extrêmes d’Europe) et de la manche Suisse du King of Europe, mets à sa disposition une Nissan Skyline ER34, motorisée par un RB26DETT : une voiture de légende !
Jérémy participera au Slide Tour, un championnat européen novateur et très prometteur, ainsi qu’à plusieurs manches du King of Europe !
Il prévoit également des journées de rencontres et de baptêmes avec ses fans, qui sont très nombreux à le suivre sur les réseaux sociaux (250 000 fans, rien que sur Facebook !) et à venir le soutenir lors des compétions.
Pour plus d’informations :
- https://www.facebook.com/tchoufswitchriders
- https://www.instagram.com/tchoufswitch/
CopyRight Photo du Haut : @Mathieu Salingue Photographie
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